dimanche 16 juillet 2017

LE BÉNÉVOLAT C'EST AUSSI SE CONSACRER A DES TRAVAUX ADMINISTRATIFS, COMME RECHERCHER DES SUBVENTIONS.....






Voici un article rédigé par Bruno BOIDRON, délégué Rhône Alpes pour l’association, décrivant les démarches qu’il a entreprises auprès d’une importante société internationale de cosmétiques. 
Un des produits de cette multinationale est consacré à aider des associations de bienfaisance en leur versant une somme équivalente au chiffre d’affaires réalisé sur celui-ci.
Le dossier qu’a présenté Bruno a, comme l’an dernier, touché la Direction et a abouti pour 2017 à une subvention de 10.000 € pour l’association Les Amis de la Région de Rivne.
Voici des extraits du dossier monté par Bruno. C'est un peu long, mais cela vaut vraiment la peine d'aller au bout....




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LES AMIS DE LA RÉGION DE RIVNE Présentation. Nos objectifs
Association laïque et apolitique, reconnue d’utilité publique le 28/11/2012, possédant l’agrément humanitaire depuis début 2016, nous regroupons environ 125 familles membres de l’association représentant environ 153 adhérents répartis sur le quart sud-est de la France.
Nos missions et nos statuts restent inchangés mais se précisent. La promotion de toutes les actions matérielles, humaines et humanitaires en faveur des enfants victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine,  pour agir selon deux axes :
-  immédiatement par une amélioration de leur quotidien                                                                         - à long terme sur le plan sanitaire
Nous montons des actions de sensibilisation aux problèmes, par des expos, des conférences pour promouvoir les accueils ponctuels d’enfants, et ainsi développer des accueils plus réguliers.           Nous recherchons et collectons du matériel, des dons, et organisons des convois pour transporter ces matériels.                                                                                                                                                     
Sur site, nous améliorons le quotidien des enfants par des actions ciblées, des procédures adaptées, sans jamais oublier que notre fil conducteur reste l’Enfant et son avenir.
 Actuellement nous organisons l’accueil en France d’enfants nécessiteux auprès de familles bénévoles pour des périodes données (vacances scolaires d’été et de Noël). Nous avons choisi le bus comme mode de transport, moins coûteux, plus souple et plus respectueux de l’environnement que l’avion.
En ayant une nourriture saine pendant ces séjours, ces enfants âgés de 8 à 13 ans éliminent une partie du Césium 137 dont ils sont porteurs, ce qui, en moyenne à l’issue de trois séjours, leur permet de diminuer le risque de cancers à l’âge adulte de 30 à 50% (données OMS).
Cet accueil, tellement important pour les enfants, et que nous souhaitons développer en volume, fonctionne bien. Nous désirons en améliorer le contenu pour aller presque vers un parrainage des enfants.
Nous œuvrons aussi pour l’amélioration des conditions d’accueil et de fonctionnement des orphelinats locaux, de deux hôpitaux régionaux et d’une école française par l’apport de méthodes, de matériel et d’échanges.
Notre structure est efficace car elle s’appuie sur une équipe locale composée d’une Députée ukrainienne, Oxana ZALIPSKA, Présidente Ukrainienne de Voldyn Européenne, association locale fiable et motivée, de professeurs des écoles et d’université, de médecins, d’assistants sociaux, de parents, engagée et très dynamique ce qui nous permet de cibler au mieux nos actions.
Notre rigueur est une de nos forces. Récemment un membre de l’équipe ukrainienne qui dérogeait à la ligne de conduite que nous nous sommes fixés, a été remercié, à notre demande.
Nous ne sommes pas dans l’assistanat et nous ne souhaitons pas « faire de l’humanitaire pour bonne conscience ». A chaque fois qu’un projet est engagé, la population ciblée est directement - et à 100% - bénéficiaire. Nous le vérifions sur place.















LES AMIS DE LA RÉGION DE RIVNE est une structure associative LOI 1901 
Notre association a été créée à l’origine pour des échanges humanitaires et culturels entre la France et l’Ukraine, face aux conséquences dramatiques de la double catastrophe nucléaire et économique mettant en péril les populations les plus fragiles et parmi elles les enfants qui en sont les premières victimes. Elle a renforcé son efficacité depuis 2011. Elle évolue quasiment quotidiennement en prise directe avec l’équipe ukrainienne qui est garante de la gestion des projets menés et dont le résultat est contrôlé avec un axe clairement défini : l’Enfant dans son quotidien, son développement, son suivi et son avenir.


DE NOS SUCCES LES PLUS ÉCENTS 
Ces dernières années nous avons poursuivi l’augmentation du nombre d’enfants bénéficiaires des accueils au sein de familles françaises. En dehors du côté sanitaire, cet accueil a débouché sur un suivi et bien des familles restent en contact avec les enfants accueillis et développent ainsi un affectif très important pour l’évolution de l’enfant placé en orphelinat. Les familles ont la possibilité de reprendre l’enfant chaque année. Nous souhaitons à terme développer une sorte de parrainage des enfants.
    - Les enfants nécessiteux n’ayant pas dans leur pays accès à un suivi médical,  nous arrivons maintenant à proposer à chaque enfant, toujours en accord avec le médecin ukrainien accompagnant faisant partie de l’équipe locale, un bilan médicalisé complet (généraliste, ophtalmo, dentiste, labo, etc…) permettant de déceler des petites corrections à apporter (lunettes, appareils dentaires et auditifs…).
    - Une manifestation organisée en France (Bourse aux jouets de Saint Didier de Formans 01) a permis de réunir des bénéfices qui seront investis en totalité dans une aire de jeux pour enfants installée au sein de l’orphelinat de Bérezné et dans l’achat de matériel et de fournitures pour l’école française de Mokvin (avril 2016) car le développement intellectuel et social de l’enfant passe beaucoup par le jeu.
Cette manifestation est maintenant reconduite d'année en année, 2017 sera la troisième édition.
…Il y a encore beaucoup de projets en cours, et chaque petit pas est un succès.














DESCRIPTION RAPIDE DE PROJETS 
Nos projets s’inscrivent dans la durée et dans la continuité de la ligne suivie par l’association depuis plusieurs années. En 2016, l’appui de cet industriel nous a permis de commencer à développer et à renforcer les actions suivantes que nous souhaitons poursuivre :
   - Augmenter de 25 à 30%  la capacité d’accueil des enfants en France, ce qui porterait à environ 200 le nombre d’enfants accueillis par an. Nous avons pu développer cet accueil, la progression du nombre d’enfants accueilli est d’environ 20%. Cette année cette tendance va s’affirmer. Cette action entraîne bien entendu le changement de prestataire ou de car, l’augmentation du nombre d’accompagnateurs, et donc un coût financier plus important.
   - Nous souhaitions pouvoir poursuivre l’acheminement  du matériel récolté en France (scolaire, médical, sportif, vêtements, jouets…). En 2016, grâce à l’appui de notre sponsor, deux convois humanitaires sont partis en direction de l’Ukraine. Un troisième convoi a été monté en collaboration avec l’association LYON-UKRAINE et a permis d’acheminer sur le secteur de Donetsk environ 30 m3 de matériel médical destiné à l’hôpital de cette zone de combats quotidiens. Pour septembre 2017, un convoi humanitaire est en préparation. Ce convoi devrait se faire avec l'appui de la Croix Rouge française, par l'intermédiaire de Pierre Bressieux, médecin qui nous a accompagnés en Ukraine en 2016. Ce convoi devrait pouvoir acheminer des lits médicalisés, du matériel et des produits auprès de l’hôpital des enfants de Rivné. Nous nous sommes rendus dans cet hôpital…Je n’ai pas de mots pour décrire ce que nous y avons vu.  Il est donc également question d’apporter une aide financière très ponctuelle au service d’oncologie de cet hôpital car ce service touche des cas dramatiques d’enfants, pour certains en très bas âge, souffrant d’affections cancéreuses avec des traitements très couteux.
 L’Ukraine a connu pendant les dix premières années de son indépendance (1991) une récession économique sans précédent avec une baisse de 60% de son PIB. Naguère, puissance agricole et grenier à blé de l’U.R.S.S, sa production agricole a été réduite d’un quart, sa production industrielle de 70% en huit ans et enfin, sa production électrique a baissé de 50% du fait de l’accident de Tchernobyl. Le redressement économique, entamé depuis le milieu de la décennie 2000, peine et se trouve de nouveau stoppé par la crise mondiale et les évènements du Donbass (frontière Est de l’Ukraine avec la Russie).

LES ORPHELINATS SONT FRAPPÉS DE PLEIN FOUET CAR JUGÉS NON PRIORITAIRES.
Après 2004, un très maigre financement de l’Etat permettait de prendre en charge la nourriture des enfants, les frais de logements, le personnel et laissait à l’ingéniosité des directeurs les autres frais (pas d’achat de vêtements depuis 10 ans,  pas de jeux ni de superflus,  locaux vétustes…). La nourriture absorbée y est produite localement pour des contraintes de coût, cette nourriture est contaminée par la radioactivité des sols. Les produits laitiers, la viande (très rare dans les assiettes) sont également contaminés. L’enfant chargé de Césium 137 est empoisonné. S’il reste dans l’état, ses défenses immunitaires affaiblies, il sera sujet à beaucoup de maladies et de virus et de très forts risques de mortalité précoces dû à différentes formes de cancers.
Depuis quelques années, l’Etat se désengage petit à petit, les orphelinats ne subsistent que par les solutions venant de l’étranger.






Pas de couverture médicale, infirmeries et hôpitaux vides. Là aussi les enfants passent en dernier. La gestion des épidémies est simple, les écoles sont fermées pour limiter la contagion (pas de médicaments disponibles ou de vaccins), l’enfant malade est, dans le meilleur des cas, hospitalisé à condition de pouvoir payer son transport, sa nourriture quotidienne et ses médicaments, ce qui est très rarement le cas. Le taux de mortalité reste élevé.

OBJECTIFS DU PROJET
Le développement des séjours en France permet aux enfants d’éliminer une grande partie du Césium 137 dont ils sont porteurs diminuant ainsi grandement le risque à l’âge adulte de contracter un cancer. Ces enfants renforceront leurs défenses immunitaires et par conséquent, plus il y a d’enfants bénéficiaires de ces voyages, plus le projet prend son sens.
Mais il y a aussi une autre facette, tout aussi importante :
Malgré les efforts du personnel de ces orphelinats, rien ne remplace une famille.
Un enfant bénéficiant aujourd’hui à l’âge de 8 ans de séjours en France est en pleine
« construction ». Sur le plan sanitaire, il ne récoltera les bienfaits de ces séjours qu’à l’âge adulte.  Sur le plan personnel maintenant, il « dévorera » chaque minute de ses séjours. Pendant plusieurs années, il aura certainement eu plusieurs contacts/séjour avec « sa » famille française, aura certainement eu des vêtements de la part de cette famille, qui lui aura envoyé des lettres, des colis,  il aura passé des vacances et des Noëls avec cette famille, il aura attendu avec impatience la date de son retour en France pour le prochain séjour, il aura montré ses cahiers… il aura développé un affectif réciproque envers « sa » famille de France, il aura eu des repères, développé une ouverture d’esprit… IL SE SERA CONSTRUIT.



Cela fait  plusieurs années que personnellement nous accueillons plusieurs enfants provenant de l’orphelinat de Bérezné. Je peux vous garantir qu'ils sont devenus « nos enfants, mes enfants », leur quotidien est important, leur avenir nous préoccupe, tout comme leur santé, exactement comme ceux de nos propres enfants.
Grâce à des dons de grandes sociétés, d’hôpitaux et de cliniques français, l’acheminement de matériel hospitalier, médical, permet de garnir les infirmeries d’un peu de produits basiques qui font cruellement défaut, mais aussi de lits médicalisés, de monitoring, de tables d’examens, d’appareils de pression artérielle.…
Par ailleurs, cette mise à disposition de matériel est ce que l’on peut nommer du « recyclage direct sous forme de réemploi ». Ce matériel aurait de toute façon été remplacé dans nos cliniques et nos hôpitaux, car les normes sont de plus en plus présentes et de plus en plus strictes. Ce matériel est en bon état et peut servir de nouveau.  Ce réemploi permet donc de le recycler de manière utile car il est encore très performant.






CIBLES
Il y a beaucoup à faire en Ukraine. Sans connotation péjorative, j’ai pour habitude de comparer la façon de vivre en Ukraine à la France rurale des années cinquante. En termes de santé, c’est pareil.
L’organisation de la santé de ce pays tendra certainement dans le futur à se rapprocher des modèles européens mais en attendant cela il y a peut-être encore une décennie « charnière » pendant laquelle les personnes exposées comme les enfants resteront vulnérables et en première ligne.
La première partie de notre projet cible directement les enfants en poursuivant et multipliant les séjours en France, renforçant les défenses immunitaires des plus jeunes mais leur offre également une possibilité d’expérience internationale,  d’ouverture d’esprit et/ou d’ouverture sociale, une                    « construction » de par les contacts affectifs avec les familles françaises.
La deuxième partie de notre projet est l’investissement sur du plus long terme par l’apport d’équipements permettant de moderniser l’accueil et les techniques,  de sensibiliser et former des personnes à de nouveaux matériels etc….
Pour cette seconde partie, le projet « Ukraine » est en cours. Il va se dérouler en plusieurs phases principalement axées sur l’apport de matériel « moderne » et lié à ce que les Ukrainiens vont mettre en place eux-mêmes, sous le contrôle de l’équipe ukrainienne de l’association et des médecins locaux, véritables solutions durables seules efficaces sur les problèmes de santé publiques ukrainiens.
Comme toutes nos actions, notre investissement est total et notre seul horizon est l’avenir positif sous forme de réussite. Nous aimerions pouvoir vous dire que le type de problèmes soulevés dans cette demande sera réglé dans un an. Nous investissons pour l’avenir car il s’agit de projets à long terme, portés sur plusieurs années.
Il en est de même pour l’acheminement et l’apport de matériel, ce n’est que grâce à cet apport que nous arriverons à proposer une alternative au système actuel qui engendrera des solutions durables et trouvera toute son efficacité.
Pour le premier objectif/projet, à savoir l’augmentation de la capacité d’accueil des enfants, il n’y a pas d’activités spécifiques à mettre en place puisqu’existant déjà. Il faut renforcer ce dispositif qui a fait ses preuves par une augmentation des budgets alloués pour permettre l’usage d’un moyen de transport plus adapté, de plus grande capacité, avec un nombre d’encadrants en rapport avec le nombre d’enfants.
Pour le second objectif/projet, la solution privilégiée l’année dernière correspond parfaitement aux besoins, il faut poursuivre dans cette voie par l’affrètement immédiat ou ponctuel d’un camion pour l’acheminement de matériel directement auprès des bénéficiaires.

CONSTATATIONS SCIENTIFIQUES
Partant du constat inquiétant fait par nos scientifiques que les sols touchés par la radioactivité dégagée par la catastrophe de Tchernobyl sont pollués pour plusieurs centaines d’années, il n’y a, à l’heure actuelle, aucune possibilité de changer cette donnée. Ce qui est cultivé dans ces sols, ce qui nourrit les animaux d’élevage qui s’alimentent sur ces sols, les matières cnsommables issues de ces animaux (lait viandes, etc…), les poissons... tout est pollué et imprégné à forte dose de Césium 137.
Des prélèvements effectués en 2011 sur 15 échantillons d’un marché de Drozdyn (région de Rivné), 14 échantillons laissaient apparaitre une concentration de Césium 137 de 1.2 à 16 fois la dose acceptable pour les enfants. Il en est de même pour un échantillon de lait prélevé qui affichait un taux de radioactivité de 60 becquerels par litre, soit une concentration de Césium 50% supérieure à la norme admise pour les enfants. Cette pollution est invisible et détruit au quotidien.
C’est ainsi que se pose un problème vital pour les personnes vivant parfois à plusieurs centaines de kilomètres du site de Tchernobyl, comme l’ouest de l’Ukraine où nous intervenons et qui n’ont pas d’autre choix que de manger ce qui est cultivé localement.
La nourriture importée, plus saine, pourrait être une solution mais elle est inaccessible financièrement pour les personnes vivant sur ces zones rurales dont le salaire moyen ne dépasse pas les 50 euros mensuels (en 2015, le salaire moyen d’un médecin ukrainien est de 120 euros, d’un professeur 100 euros…).
  La solution la plus fiable actuellement envisageable est celle que nous proposons,  la possibilité de pouvoir faire des séjours dans un endroit où une alimentation plus saine, plus riche est dispensée et en particulier pour les enfants afin d’éliminer une grosse partie du césium dont ils sont porteurs. De retour chez eux, ils reprendront un peu de césium mais pas autant et en moyenne au bout de trois séjours, des données OMS attestent que le risque de développement de cancers est diminué de 30 à 50%.
        
BUDGETS
Notre association est une petite structure qui fait l’objet d’une gestion très rigoureuse.
Nos recettes proviennent à hauteur de 50% des cotisations de nos membres, des participations des familles bénévoles aux frais de voyage des enfants, de l’organisation de plusieurs manifestations dans l’année, lotos, bourses aux jouets, expositions, ventes de tableaux, vide-greniers etc…  et à hauteur de  50 % de dons de particuliers, des Rotary et Lions clubs, des services EDF, de la CEGELEC et autres.
Les postes de dépenses les plus importants sont la prise en charge et le transport des enfants sur les voyages de juillet, d’aout et de Noël, ce qui représente  une somme d’environ 23000 à 24000 €  par an.                  
Comme expliqué précédemment, nous souhaitons poursuivre et accroître nos actions entamées en Ukraine. Notre association n'a pas les ressources nécessaires pour garantir la pérennisation de ces projets pourtant nécessaires.
 En 2016, la généralisation des passeports biométriques en Ukraine a entrainé un léger surcout et un léger retard dans nos projets. L’augmentation de la capacité d’accueil des enfants est lancée et devrait nettement augmenter en 2017. Le transporteur ukrainien qui effectue le ramassage des enfants et leur transport jusqu’en France, aller et retour sur trois périodes de l’année (juillet, août et Noël) devra proposer un car de plus grande capacité (75 places). En incluant la totalité des frais,  les consommations de carburant etc… le surcoût total serait d’environ 20 à 25%, ce qui porte ces trois liaisons à 29000 € par an soit environ 5000 à 6000 € de plus (moy. 5500 €.)
 Pour l’acheminement du matériel, un transporteur français travaillant avec d’autres organisations humanitaires nous propose un voyage aller-retour, avec chauffeur pour un camion d’une capacité de 100 m3, son coût serait de 4400 à 5000 €.      
                 Nous vous remercions des minutes prises pour la lecture de ce résumé de l’activité de notre association. 
                 Nous espérons, à travers ces mots, vous avoir fait partager notre sérieux et notre passion, notre engagement plus vif de jours en jour. Multiplier les sourires sur les visages d’enfants en vous impliquant à nos côtés (car ils sont vraiment magiques ces gosses !) c’est  notre carburant. Nous restons bien évidemment à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
                  Recevez nos sincères salutations.
                                                                                                                                                                                                                                  Bruno BOIDRON Délégué Rhône Alpes







samedi 8 juillet 2017

LE  JOURNAL   LA   PROVENCE  
DU  SAMEDI  8  JUILLET  2017


mercredi 5 juillet 2017

 ILS   SONT   ARRIVÉS !!!

La presse de ce matin relate l'arrivée des enfants de RIVNE





lundi 3 juillet 2017

LA DETRESSE DES GAMINS DE RIVNE….



 
«  On ne peut rien faire ! »
                  
         …. SI, ON PEUT !
   












Message de Nicole CADENEL, Présidente de l’association Les Amis de la Région de Rivne.

Après le don que vient de faire notre association, le médecin-chef du service d'oncologie de l'Hôpital des Enfants de RIVNE m'envoie un message de remerciement. Ce versement a permis d'acheter les traitements de chimiothérapie pour  10 ENFANTS.  Il a joint à son mail, des photos bouleversantes de ces petits, pour nous prouver l'achat de ces médications. Oxana  ZALIPSKA a accompagné ce médecin pour faire ces achats, puisque les hôpitaux en Ukraine ne possèdent aucun médicament...
  
   

                                      
          
Ces images sont, hélas, plus que parlantes. Malgré leur caractère insupportable, elles remercieront les généreux donateurs qui ont participé à cette aide, bien mieux que je ne saurais le faire...
Aidez- nous à trouver des dons, demandez autour de vous.... Ciblez les entreprises que vous pouvez connaitre.... sans omettre de préciser que ces sommes sont défiscalisables au plus fort pourcentage en raison de la reconnaissance d'utilité publique et de l’agrément humanitaire de notre association.




                                                                                                   
                        


                                                     
ON NE PEUT PAS RESTER INSENSIBLE A LA DÉTRESSE DE CES ENFANTS FRAPPES PAR CETTE IMPLACABLE MALADIE, DANS UN PAYS OU LES HÔPITAUX NE POSSEDENT AUCUNE MÉDICATION A ADMINISTRER A LEURS PETITS MALADES... LES FAMILLES DOIVENT SE PROCURER ELLES-MÊMES CHAQUE TRAITEMENT MAIS NE PEUVENT LES ACHETER EN RAISON DE LEUR PRIX TRES ÉLEVE, FACE A LA FAIBLESSE DE LEURS RESSOURCES.
Et ceci vaut pour toutes les maladies, traitements et médicaments. D'ailleurs, j'ai pu le vérifier lorsque j'ai moi-même développé une pneumonie il y a 3 ans, lors d’un voyage en Ukraine. Hospitalisée dans 3 établissements différents dont aucun ne possédait le moindre médicament... (Hôpitaux de Mokvin, de Bérezné et de Rivne.)


Merci pour ces 10 petits... Il faut continuer à les soigner, on ne peut s'arrêter là, ils comptent sur vous... Et moi aussi...

Nicole CADENEL
Présidente